Diagnostic
Comment s'établit le diagnostic de la maladie ?

Lésions d'une personne atteinte de SEP visible à l'IRM
Comment le diagnostic est-il fait ?
La première étape du diagnostic est l’examen clinique qui permet au neurologue d’exclure tout autre affection qui pourrait ressembler à une sclérose en plaques (SEP) par ses symptômes.
Lorsque le diagnostic est suspecté, des examens complémentaires peuvent être proposés :
- L'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) qui est aujourd’hui l’examen complémentaire le plus utilisé. Il permet de mettre en évidence les lésions provoquées par la maladie.
- L'analyse biologique qui permet d’analyser le liquide céphalo-rachidien (LCR - liquide qui entoure le système nerveux central), prélevé chez la/le patient(e) par une ponction lombaire et de rechercher une éventuelle inflammation.
- L'étude des potentiels évoqués visuels qui permet de mesurer la vitesse de conduction de l’influx nerveux dans le nerf optique.
Toutefois, l’analyse du LCR et l’étude des potentiels évoqués ne seront effectuées que chez certain(e)s patient(e)s lorsque les symptômes et signes sont atypiques ou que les résultats de l’IRM sont insuffisants.
Le diagnostic de la sclérose en plaques est établi si deux éléments sont réunis :
- la dissémination spatiale. Plusieurs zones du système nerveux central (cerveau, nerfs optiques et moelle épinière) sont atteintes.
- la dissémination temporelle. Au fil du temps, les attaques ou "poussées" se sont succédées.
Le Dr Bruno Stankoff décrit le processus de diagnostic pour la sclérose en plaques. Le Dr Stankoff est neurologue et exerce à l’Hôpital Tenon à Paris. Il fait parti également du Comité Inter-Régional Médical de la Fondation ARSEP et du Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière, INSERM.
Les étapes de l'annonce de la maladie
Ces vidéos ont été réalisées par l'Association des Paralysés de France (APF).