La réforme nécessite un travail de groupe, partagé

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Comment assurer les soins (quelle que soit la situation juridique). La polarisation du débat sur le REMS ne met pas en évidence le grand effort en cours pour créer un système capable de garantir le bien-être de l’individu, quelle que soit sa situation juridique. Cet objectif interroge le fonctionnement de la mesure judiciaire et la manière de garantir les droits et d’assurer la qualité des interventions sociales et sanitaires.

Nous voulons de la clarté des mandats – le blog, thérapeutiques et judiciaires, positionnés dans une vision unifiée d’un système qui a comme phare la sécurité des droits, la nécessité de les garantir tous ensemble.

La réforme nécessite un travail de groupe, partagé, non constitué de sélections solitaires, unilatérales, peut-être communiquées de manière péremptoire, généralement tardives et incompréhensibles ou obscures dans le potentiel d’une mise en œuvre efficace. Au contraire, les temps doivent être partagés, harmonisés à travers des instruments tels que des protocoles, des tables de séances, un cheminement entre la disponibilité et la mise en œuvre des mesures. La rencontre entre justice et bien-être est l’occasion d’une innovation des pratiques, d’une collaboration plus enrichissante.

La rencontre entre justice et bien-être

Dessiner un système de santé mentale unitaire signifie responsabiliser tous les gens, faire de la prévention, réduire les entrées en prison, défendre et soutenir les personnes en préservant les relations significatives (également grâce aux nouvelles technologies) en sachant à quel point la privation affective, sexuelle et sensorielle est pathogène. Après les données sur les suicides, en termes de santé mentale, certaines considérations peuvent être faites.

  • Il convient tout d’abord d’attirer l’attention sur les Unités de Protection de la Santé Mentale (ATSM) présentes dans 32 établissements sur 190 et d’évaluer leur répartition de manière à garantir le respect du principe général de territorialité important pour la prise en charge. excellent soin du DSM.
  • En 2020, les unités mixtes de protection de la santé mentale hébergeaient un total de 298 personnes (262 hommes, 21 femmes handicapées, 1 femme et 14 hommes), qui ont diminué en 2021 à 262 (232 hommes, 21 femmes, 1 femme handicapée et huit hommes). ). On constate ainsi une réduction de 36 personnes égale à -12% tandis que les détenus handicapés sont passés de 15 à 9 (-30%).

Après la fermeture du quartier « Sestante » de la prison « Le Molinette », quelle est la qualité des soins, de la vie à l’ATSM ? Au 22 mars 2022, il y avait 381 personnes atteintes d’une « maladie mentale agréée » dans les prisons, soit 0,7 % des 53 758 détenus. Un malaise « autorisé », qui est encadré dans des articles précis du code pénal ou du décret présidentiel 230/2000 [9], qui auparavant se retrouvaient également dans OPG. Sur 381, 44 patients (11,5%) ont été indiqués comme “prêts pour Rems” (terme juridiquement intenable) et bénéficient d’une mesure de sécurité sur la base des articles 206, 219 et 222 du code légal.

  • Un autre chiffre rapporté dans le Rapport est celui relatif au dossier d’attente pour l’exécution de la mesure de sûreté de détention.
  • En 2020, la liste d’attente comptait 770 personnes en liberté et 65 détenus sine titulo, soit un total de 835 personnes. En 2021, il y a 605 personnes sur la liste, dont quarante-deux détenus + 2 internés au SPDC. Ainsi une réduction du listing de 835 à 605 (- 230 égal à -27,5%) tandis que les détenus “sine titulo” ont diminué de soixante-cinq à quarante-quatre (actuellement 42), de ce fait -23 égal à une réduction de 36,8 %.
  • La liste des personnes prêtes pour 2021 comprend 403 personnes bénéficiant de mesures de sécurité momentanées sur 605 (soit 66% du total). Par ailleurs, on constate qu’au 25 mars 2022, sur 630, 64% d’entre eux sont toujours en attente du jugement primaire.

Grâce au travail de la salle de contrôle mise en place

Il convient également de noter que, grâce au travail de la salle de contrôle mise en place à Agenas, le nombre de personnes restreintes sine titulo a été considérablement réduit : soixante-quatre personnes restreintes sine titulo au 5 juillet 2021 sont tombées à six au 23. Février 2022. Seule une partie est incluse dans le REMS, puisque 23 (35,9 %) ont bénéficié d’une période probatoire ou ont été libérés.

Grâce au travail de la salle de contrôle mise en placeUn signe tangible que les détentions sine titulo peuvent trouver des réponses au-delà de leur inclusion dans le REMS. Par ailleurs, plus de 90 % des soixante-quatre détenus sine titulo présents au 5 juillet 2021 bénéficiaient de mesures de sécurité momentanées de détention. soixante-douze,9 % des listes d’attente sont concentrées dans six régions (Sicile, Calabre, Pouilles, Latium et Lombardie).

En résumé, au cours des 12 derniers mois, on a constaté une diminution du nombre de personnes en ATSM (-12 %), de la liste d’attente (-27,5 %) et une proportion encore plus élevée de personnes en prison (-36,8 %). Réductions significatives : conseils pour les interpréter ?

c) L’utilisation du REMS par rapport à la situation juridique montre que les personnes faisant l’objet de mesures conformément à l’article 222 du Code pénal (c’est-à-dire les personnes acquittées pour « infirmité psychologique » précédemment destinées à l’OPG) en 2021 étaient 237 contre 258. l’année précédente avec une réduction de 8,1 %. Ainsi, les mesures de sécurité de détention définitives conformément à l’article 222 du code criminel diminuent, qui sont de 41,5 % des visiteurs du REMS.

Le chiffre des personnes faisant l’objet de mesures conformément à l’article 219 du Code pénal italien est de type stable (personnes déclarées “malades semi-mentaux” préalablement destinées à la maison de retraite et à la garde, voir ci-dessous), qui sont soixante-huit contre 67 dans l’année précédente et représentent 11,9% du total des amis REMS. Puisqu’il s’agit de personnes semi-infirmes qui ont déjà purgé une peine de prison, on se demande quel sens a leur entrée dans le REMS et pourquoi une voie alternative n’était pas envisageable comme l’exige le règlement 81/2014.

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