24/02/2011
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Pour affirmer le diagnostic de la SEP, il est nécessaire que deux éléments soient réunis : la dissémination spatiale (plusieurs zones du SNC sont atteintes) et la dissémination temporelle (succession d’attaques neurologiques au fil du temps).
La première étape du diagnostic est l’examen clinique qui permet au neurologue d’exclure une autre affection qui peut simuler une SEP par son mode de présentation.
Lorsque le diagnostic est suspecté, des examens complémentaires seront proposés. Aujourd’hui, l’examen complémentaire de choix est l’imagerie par résonance magnétique (IRM). En effet, cet examen permet de mettre en évidence les lésions provoquées par la maladie dans le SNC de façon très précoce. Mais les lésions observées en IRM ne sont pas spécifiques de la SEP et il est indispensable de les rattacher au contexte clinique.
Toutefois, dans certains cas (symptômes et signes atypiques, résultats de l’IRM insuffisants…) d’autres examens complémentaires sont nécessaires. Parmi eux figure la ponction lombaire qui permet d’analyser le liquide céphalo-rachidien (LCR). La détection d’une inflammation dans le LCR qui circule autour du SNC est un bon reflet de l’état inflammatoire de celui-ci. Ainsi, dans un contexte clinique évocateur, l’association d’une inflammation locale et de deux lésions visibles à l’IRM permet de confirmer la dissémination spatiale.
D’autres examens complémentaires peuvent être demandés : l’étude des potentiels évoqués visuels pour mettre en évidence un ralentissement de l’influx nerveux dans les nerfs optiques, ou des examens sanguins pour écarter d’autres diagnostics.
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