15/11/2005
Ce travail, dirigé par le Dr Marie-Paule Roth (INSERM U563, Toulouse), consistait à caractériser des gènes de susceptibilité localisés dans une région chromosomique où une forte association « gène-maladie » avait été déterminée.
Afin de réaliser cette étude, les chercheurs ont tout d’abord sélectionné, dans la banque nationale d’ADN, un ensemble de familles dont un enfant était atteint de SEP. Puis, par des techniques de biologie moléculaire, ils ont amplifié et analysé cet ADN dans la région d’intérêt. Une fois ces informations recueillies, les chercheurs ont étudié les résultats à l’aide d’outils statistiques informatisés.
Tout ce travail a permis de mettre en avant un gène de susceptibilité à la SEP, impliqué dans la réponse immunitaire. Toutefois, la caractérisation d’un gène de susceptibilité n’est qu’une infime partie du travail de recherche qui mènera à la mise au point de nouveaux traitements. C’est pourquoi, l’UNISEP doit continuer de se battre aux côtés de l’ARSEP et des chercheurs pour faire reculer cette maladie.
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