« Qui veut gagner des millions » spécial Sclérose en Plaques le 18 avril 2003 à 20h50 sur TF1

Huit personnalités de la télévision et du cinéma se sont mobilisées contre la Sclérose en Plaques et se sont réunies sur le plateau d’une émission spéciale « Qui veut gagner des millions ». « C’est mon dernier mot Jean-Pierre » : Dominique Lavanant et Karl Zero, Stéphane Bern et Pierre Bellemare, Julie Snyder et Massimo Gargia, Sébastien Folin et Catherine Laborde ont répondu de leur mieux aux questions posées par Jean-Pierre Foucault.

La somme récoltée a été directement reversée à l’UNISEP pour soutenir la recherche et aider les malades : 240 000 euro collectes lors de cette soirée speciale !

MARIE DUBOIS à nouveau sur les écrans de télévision

En 2001, 23 chaînes de télévisions s’étaient mobilisées pour diffuser gracieusement un clip d’appel aux dons au profit de la Sclérose en Plaques. Réalisé par Alain Corneau, ce clip mettait en scène la comédienne Marie Dubois devenue depuis la marraine de l’UNISEP.

En 2003, année européenne du handicap, Marie Dubois revient sur les écrans et témoigne à nouveau de la maladie qui l’a touchée à l’âge de 23 ans : La Sclérose en Plaques.

Le clip a été diffusé du 17 au 30 mai 2003 sur plusieurs chaînes de télévisions qui ont accepté de le programmer gracieusement.



L’accompagnement social et la Recherche médicale : deux priorités pour les patients aujourd’hui . Présidente de l’UNISEP, Brigitte MALLET, est quotidiennement à l’écoute des personnes atteintes de Sclérose en Plaques :

« le maintien à domicile est primordial mais il nécessite des équipements lourds et coûteux : achat de fauteuil roulant, aménagement du logement ou d’un véhicule…autant de frais qui sont à la charge des malades dont les ressources sont souvent limitées. Lorsque le maintien à domicile n’est plus possible, les malades se voient orientés vers des structures spécialisées ; mais il en existe peu et les listes d’attente sont longues . L’ouverture de centres d’accueil spécialisés est devenu une priorité pour que les malades ne soient plus orientés vers des structures qui ne sont pas équipées pour les recevoir.

De fait, les retentissements de la maladie sur la vie quotidienne , professionnelle, familiale, sociale sont importants et frappent les patients en pleine force de l’âge : perte d’emploi, divorce, éloignement des amis, esseulement, problèmes financiers… sont aussi des plaintes que nous entendons quotidiennement et auxquelles nous nous devons d’apporter une réponse.»


Le Professeur Catherine LUBETZKI est Présidente du comité médico-scientifique et neurologue à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Elle se réjouit des progrès importants qui ont été accomplis :

« Les chercheurs sont parvenus à une meilleure compréhension des mécanismes de la maladie, permettant ainsi le développement de nouveaux traitements. Des thérapeutiques sont à l’étude pour améliorer certains symptômes comme la fatigue, la raideur, les troubles urinaires. De nouvelles recherches sont actuellement menées pour étudier les possibilités de réparation de la gaine de myéline. Le développement de nouvelles techniques d’Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) est en cours ; elles devraient permettre de mieux comprendre le processus de la maladie.»

Pour le Pr Lubetzki, cette recherche multicentrique qui regroupe tous les centres de recherche, est, à bien des égards, exemplaire.

L’action de l’UNISEP est, en cela, très importante pour les malades atteints de Sclérose en Plaques.